Vers 1900, un projet d’aménagement du jardin à proximité du cimetière, dont le plan conservé détaille la disposition des allées et l’emplacement des sculptures, fut élaboré par le sculpteur Eugène l’Hoest. Il fut cependant abandonné, probablement à la suite du décès de Félicité Glétron. Sa fille décida par la suite de transformer la chapelle funéraire familiale édifiée en 1892. Le monument étonne par ses dimensions et son architecture. De style néo-grec, il est doté d’un portique à deux colonnes à chapiteaux ioniques et deux piliers carrés, le tout surmonté d’un fronton et d’une balustrade.

Une sculpture de marbre signée René Grégoire est érigée au centre de la composition et représente le buste de Jacques Robert protégé par le voile d’une femme, qui symbolise l’affliction maternelle. Des inscriptions grecques et latines ornent le mausolée et la statue. L’une d’elles, reprise plusieurs fois, signifie “Les Dieux aiment celui qui meurt jeune”.
 

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