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 Lundi, Mardi et Jeudi

de 9h à 12h et de 14h à 17h

-

Mercredi et Vendredi

de 9h à 12h

 

Vaiges

 
 
L'histoire de Vaiges 

 

L'origine du nom "Vaiges" est assez obscure. Certains étymologistes ont supposé que Vaiges ou Vages venait du nom gaulois Veges qui signifie marécage et qui correspondrait à la position topographique du bourg (plan d'eau actuel). D'autres ont proposé que Vaiges était l'ancienne cité romaine Vagoritum capitale des Arviens mentionnée par un géographe grec du 2ème siècle Ptolémée ("Vagoritum" signifiant gué sur la Vaige). Bien sur, ce ne sont que des hypothèses et l'on restera éternellement dans le doute... Cependant, une seule certitude; Vaiges tient son nom de la rivière la Vaige dont le sens se perd dans la nuit des temps car, comme tous les cours d'eau, l'origine de son nom est très ancien et remonte à la préhistoire.    

        

La physionomie actuelle du village est le résultat des aménagements menés à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle.

 

Une route royale reliant Laval au Mans créée en 1766, sous le règne de Louis XV, augmenta l’attractivité du bourg. En 1825, un plan d’alignement prévoit l’élargissement de la route dans le centre de Vaiges.

 

 

 

Le tramway

À la fin du siècle, l’arrivée du tramway départemental reliant Laval à Saint- Jean-sur-Erve occasionna des travaux d’aménagement : deux maisons proches de l’église furent détruites pour faire passer la voie ferrée. Une gare fut créée en 1898 selon un modèle standardisé et peu onéreux : soubassement en pierre de taille de calcaire bleu, murs en moellons enduits, encadrement des ouvertures en briques.

 

Servant au transport des personnes, des marchandises ou du bétail, le train n’était pas puissant ; les habitants étaient parfois invités à le pousser pour l’aider à repartir ! Il fut d’ailleurs rapidement supplanté par les autocars et les camions et la ligne ferma en 1938.

 

 

 

 

L’église paroissiale Saint-LaurentEglise St Laurent 169

Attestée au XIIe siècle, l’église subi des remaniements aux XIXe et XXe siècles visibles tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’édifice.


Des origines romanes L’église est mentionnée pour la première fois en 1125. Cependant, il semble que certaines parties, bâties avec du grès roussard remontent au XIe siècle: il s’agit de la tour-clocher et la nef, dont les façades sont percées de baies romanes. Une sacristie fut ajoutée au nord en 1629.

 

Les transformations de 1861.

Comme souvent en Mayenne au XIXe siècle, l’essor démographique rendit nécessaire l’agrandissement de l’église. Afin de régulariser l’édifice et de renforcer son apparence romane, un transept fut ajouté, et le choeur fut reconstruit. Ces travaux furent réalisés au moyen d’un calcaire bleu, de provenance locale, appelé calcaire marbrier ou pierre à chaux. Une nouvelle voûte en plâtre soutenue par de gros piliers plaqués le long des murs de la nef fut construite. La façade fut dotée porte à voussures et tympan sculpté, surmontée d’une baie romane à colonnettes.

 

Une redécouverte en 1968.

Un camion-citerne rempli d’essence négocia mal le virage et se coucha devant l’édifice avant de s’enflammer. Nombreux furent les dommages : effondrement des voûtes, endommagement de la toiture et du portail. D’importants travaux furent alors engagés. L’église fut pourvue à cette occasion d’un véritable portail roman provenant de l’ancienne chapelle du cimetière de Villaines-la-Juhel . Il est constitué de voussures ornées de motifs de dents de scies et de semelles et de chapiteaux. La charpente fut entièrement refaite et lambrissée. L’abside du chœur  fut transformée en sacristie . Des fragments de peintures murales, protégés  de l’incendie par les piliers de la nef, furent alors découverts. Ils ont été déposés et ont fait l’objet d’une restauration et d’un classement au cours des années suivantes. Les peintures situées dans la nef datent du milieu du XIIe siècle.  

 

meintures murales small

 

 

Eglise St Laurent small

La place de l'église apparait comme le point central du village, lieu de vie religieuse mais également de vie économique. Jusqu’en 1860 les halles étaient accolées à l’église. Il s’y tenait les marchés mais aussi les réunions du conseil de la fabrique. En bois, elles étaient aussi appelées « chapi treau » terme local désignant souvent un espace couvert muni d’un auvent. Une trace de la porte reliant les halles et l’église est encore visible sur le mur sud de celle-ci. Au XIXe siècle, les abords de l’église furent profondément transformés.

De nouvelles habitations aux façades homogènes et alignées remplacèrent les maisons d’origine médiévales.

 

Une tourelle d’escalier du XVIe siècle est cependant encore visible sur une maison située face à L’église.

 

 

 

La mairie-école.

Le XIXe siècle apparait comme le siècle de l’enseignement avec la 

Ecole Publique small

création en 1828 du Ministère de l'Instruction Publique. Cinq ans plus tard, la loi Guizot obligea les communes à se doter d'une école primaire. Edifiée en 1841- 1842, l’école des garçons fut reconstruite vers 1882. Sa partie gauche accueillit alors la mairie. Le bois des halles fut utilisé pour la construction du préau. Avec son soubassement en pierre de taille de calcaire bleu, ses encadrements de baies et ses chaînes d’angle, corniche et bandeaux en tuffeau ses corps de bâtiment aux toitures fortement différenciées selon les fonctions- de gauche à droite, la mairie, les deux salles de classe et le logement de l’instituteur- la mairie-école s’affiche comme un bâtiment public dans l’espace villageois. Le même soin a été apporté au bâtiment de l’école des filles, reconstruite en 1876, à l’emplacement de l’ancienne chapelle du Marchis. En 1904, des enseignantes laïques remplacèrent les religieuses d’Evron. Aussi, une école privée fut construite route du Mans. 

 

 

 

Le lavoirLe bâti du bourg a connu des transformations importantes, surtout entre 1830 et 1900. Quelques rares maisons conservent encore des éléments plus anciens, comme la maison au 6 rue du Canal et Rue du Fief aux Moines (route de Sainte-Suzanne), la maison de Craux et l’ancien prieuré Saint-Jacques, très remanié mais qui a gardé sa charpente des XIVe et XVe siècles. Dans cette dernière rue, le plan d’alignement de 1860 entraina la démolition de plusieurs maisons. À l’emplacement du parking actuel s’élevaient les écuries de l’hôtel du Pigeon Blanc, détruites dans la seconde moitié du XXe siècle. Pour améliorer l’hygiène, un lavoir fut construit au milieu XIXe siècle. Il est alimenté d’un côté par le ruisseau du Fief aux Moines et de l’autre par l’eau de pluie se déversant dans le bassin de lavage grâce à l’inclinaison du toit. Un second bassin servait au rinçage.

 

L’extension de la commune au XIXe siècle se fit principalement sur la route de Laval, avec la construction de maisons aux caractéristiques architecturales homogènes : encadrement des ouvertures en pierre de taille de calcaire bleu au rez-de-chaussée et en tuffeau à l’étage.

 

 

 

Le Blason

Le blason élaboré grâce aux recherches et à la créativité des membres de la Commission Culture, de Monsieur BINON (créateur de blason), de vaigeois et de passionnés d'histoire.

 

L’héraldique de notre blason est la suivante.

Un « chevron » jaune pour figurer le « V » de Vaiges, un « grill » blanc attribut de Saint Laurent notre Saint patron, deux « coquilles » blanche pour rappeler le prieuré de Saint Jacques.

Un fond vert car il s’agit de la couleur fréquemment choisie pour évoquer la campagne.

 

 

La chapelle funéraire des familles Robert-Glétron, mausolée de Jacques Robert.
Le Mausolee

Vers 1900, un projet d’aménagement du jardin à proximité du cimetière, dont le plan conservé détaille la disposition des allées et l’emplacement des sculptures, fut élaboré par le sculpteur Eugène l’Hoest. Il fut cependant abandonné, probablement à la suite de son décès. 

 

Une sculpture de marbre signée René Grégoire est érigée au centre de la composition et représente le buste de Jacques Robert protégé par le voile d’une femme, qui symbolise l’affliction maternelle. Des inscriptions grecques et latines ornent le mausolée et la statue.

 

L’une d’elles, reprise plusieurs fois, signifie “Les Dieux aiment celui qui meurt jeune”.

 

 
Le musée Robert-Glétron.

Après la mort de son fils, en 1892, puis de son mari, en 1900, Marie Robert décida de léguer la plupart de ses biens à la commune à l’exception de sa demeure qu’elle légua à la ville de Paris, afin qu’elle serve “pour les colonies de 

Le musee small

vacances ou pour une école industrielle laïque”. À sa mort, en 1929, Paris refusa la succession. La commune de Vaiges installa dans la maison la bibliothèque en 1932, puis la mairie en 1975. En 1996, celle-ci fut déménagée dans l’ancien presbytère et une partie de la maison fut convertie en logement.

Désormais, seule l’aile ouest a gardé ses dispositions anciennes et accueille une partie du mobilier et des oeuvres légués. Le jardin est devenu public depuis le legs.


A la fin du 19ème siècle, Vaiges est marquée par la présence de la famille Glétron-Robert et en particulier par Jacques Robert (1875-1892), jeune écrivain mort à 17 ans dont l'Académie Française reconnait son talent en lui attribuant en 1900 un prix posthume.  Six ans après sa mort sa grand-mère fait paraître : Les lettres d'un enfant, Devoirs d'un écolier, lettres d'un enfant (tome 2), Régine, Armande et Poésies.
La commune de Vaiges, légataire universel de la famille Robert a hérité d'une grande quantité de dessins et tableaux réalisés par Madame ROBERT ou faisant partie de sa collection, allant du 16ème au 19ème siècle. ils ont été exposés quelques temps dans un musée inauguré en 1932. De nombreux dessins et peintures de Mme ROBERT ont été déposés aux Archives Départementales de la Mayenne dans le fonds Glétron-Robert en 2002.

 

collection robert

Quelques oeuvres de Robert Glétron